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QUESTIONS TECHNIQUES D'UN INGENIEUR

ASSOCIATION LOOWEG
- e-mail loowegasso@orange.fr    1/3
Parution au JO  les 21/11/1998 & 8/07/06


   Warhem  juillet 2011

                              
Mesdames, Messieurs les élus, locaux, départementaux, régionaux, nationaux,
et les opérateurs de téléphonie mobile


Nous vous présentons ci-après un  questionnaire technique élaboré par un ingénieur électronicien qui nous assiste, domicilié à Bergues.
il faudrait  donc selon lui, en toute transparence les réponses aux questions suivantes :

1 - Nous confirmer l’émission d’une station comme celle prévue Smeer straete à Warhem selon les 3 standards, GMS 900, GMS 1800 et UMTS, soit 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m.

2 - Pour chacun des 3 standards, indiquer le nombre de canaux attribués et leur fréquence de travail en méga hertz (Mhz).
3 - La hauteur physique des antennes réparties sur le pylône en précisant l’altitude en fonction  de chaque standard.

4 - Communiquer pour chaque antenne les caractéristiques des divers faisceaux d’émission, à savoir :
- l’azimut des antennes et la directivité dans le plan horizontal
- l’angle d’ouverture dans le plan vertical et l’inclinaison des antennes par rapport à la verticale.
- le calcul du point d’impact au sol de l’axe principal des faisceaux, à indiquer sur le plan cadastral.

5 - Communiquer pour chacun des faisceaux, les valeurs, et la variation des CEM (champs électro magnétiques) , normalement prévus par calculs, entre le premier impact de la partie basse du faisceau et l’impact de l’axe principal au niveau du sol.
Compléter par les valeurs prévisibles du CEM impactant les habitations, le camping, l’élevage.
                                                
6 - Puissance d’émission :

    6-1 - Les « Normes » définissent des seuils de risque à ne pas dépasser, 41 V/m en GMS 900, 61 V/m en GMS 1800...etc. Quels sont ces risques, quelles sont les études médicales, scientifiques et expérimentales - titres, auteurs, références dates, exposés, conclusions - sur lesquelles s’appuie la détermination de ces seuils. Pourquoi en France sont-ils dix fois supérieurs à ceux d’autres pays européens?

    6-2 - Les valeurs des seuils à ne pas dépasser augmentent avec la fréquence, pourquoi?
    Cette tolérance en progression avec la fréquence est-elle établie médicalement?

    6-3 - Les valeurs normalisées des CEM correspondent-elles à la valeur  des champs à la source,   c’est-à-dire à l’antenne?
    6-4 - Un émetteur d’ondes électro magnétiques fonctionnant en régime impulsionnel avec un niveau d’émission de 1000W générant des bits de durée d’une micro seconde, à raison de 1000 bits
équi-répartis sur 1 seconde (à la fréquence de 1000 Hz) a une puissance moyenne (énergie fournie
pendant une seconde) de 1 Watt.  
                                               
Par principe, la téléphonie mobile fonctionne  selon un mode similaire, en raison de la numérisation de l’information à transmettre.
    Quelles sont, pour une communication établie avec un seul téléphone portable, la durée d’émission d’un pulse, le nombre de pulses par seconde, la puissance de crête de ce pulse et donc la valeur du CEM résultant à l’antenne (à cet instant) Quelle est l’énergie totale fournie en une seconde?

    6-5 - En réception d’images télévisées par satellite, on constate des perturbations de propagation dues aux conditions atmosphériques du moment (effet de neige, perte d’image).
Ce phénomène dit de fading doit aussi se produire en téléphonie mobile, en raison notamment de la fréquence élevée de l’onde porteuse.
    Existe-t-il une compensation automatique de la puissance émise, en fonction des conditions atmosphériques locales très variables?
     Quel est le coefficient maximum d’augmentation de puissance rendu nécessaire par la présence « d’obstacles » dans le faisceau émis (arbres feuillus, bâtiments agricoles en zone rurale, châteaux d’eau, etc.)??
    6-6 - En utilisation industrielle des ondes électro magnétiques, à des fins de télécommande et de télé communication, il est possible de moduler à distance, voire de supprimer l’intensité de l’émission.
    Cette disposition est-elle prévue pour agir sur la puissance des émetteurs contenus dans les armoires techniques de la station de base de téléphonie, c’est-à-dire, en « mode manuel » enclenché à distance?

    6-7 - En absence de toute communication téléphonique, les stations émettent des signaux de service, en permanence, sont-ils propagés par les antennes ou les paraboles souvent présentes sur les pylônes? Quels sont alors : le type de ces signaux, leur fréquence, leur modulation et leur puissance?

    6-8 - Des mesures de CEM ont été entreprises à Warhem, avant  implantation, le technicien n’a pas pu répondre sur l’évaluation des valeurs crête, seules sont enregistrées les valeurs moyennes, pourquoi?

7 - Portée : pour l’implantation prévue à Warhem aux trois fréquences, quelle est en kilomètres, la portée des antennes, de la cellule; où et à quelle distance de cette station se situe le contrôleur de stations de base le plus proche?
                                                     
8 - Effets génotoxiques de ces ondes électro magnétiques : des études menées sur des organismes vivants ont été décriées et balayées d’un revers de main, par un membre de l’académie de médecine, le bio-physicien André AURENGO, par ailleurs membre bénévole (!) du conseil scientifique de Bouygues Télécom.
Or, en Mai 2008,   déjà il y avait eu l’appel des vingt… (cité  précédemment) 20 scientifiques, dont des cancérologues  ont voulu alerter l’opinion publique sur les dangers de la téléphonie mobile,
en particulier en raison de la vulnérabilité plus élevée de l’organisme des jeunes enfants.
                                                    
Cette alerte médicale vient d’être relayée par le Pr BELPOMME, cancérologue réputé, mandaté par l’ancien Président de la République Jacques Chirac, lors du lancement du plan « Anti Cancer »
Et L’OMS Organisation Mondiale de la Santé, vient de confirmer les risques sanitaires présentés par l’émission des « micro-ondes », de même le CICR  a noté le risque de la téléphonie mobile au niveau 2B.

                                                                                                   
Dans le domaine médical, une formulation due à PARACELSE, prévaut encore de nos jours : « ce qui fait le poison ce n’est pas le poison, c’est la dose ». On peut ajouter, la dose et la fréquence.

 Etre soumis 24 heures sur 24 où que nous soyons, aux ondes des Antennes relais, Téléphoner souvent d’un portable, dans une utilisation professionnelle dense augmente la probabilité de générer un gliome, tumeur maligne irréversible et incurable, surtout du côté du cerveau le plus exposé.
Cependant, l’avis assez répandu, surtout chez les opérateurs de téléphonie mobile, est que les antennes relais sont inoffensives.
Qui peut nous communiquer les références des études médicales qui prouvent cette affirmation d’innocuité, serait-elle démontrée scientifiquement quelles que soient les espèces vivantes soumises à l’expérimentation?
« Le poison étant la dose », selon le principe cité plus haut, l’émission des antennes relais, variable mais continue, constitue une « irradiation » passive permanente imposée aux riverains. En terme « pénal » cela ressemble au délit « d’administration délibérée et non consentie d’une substance dangereuse ».
                                                 
Un argument comparatif mis en avant par les opérateurs pour les antennes-relais, aussi inoffensives qu’un  four à micro ondes, gamme de fréquence 2000 à 2400 Mhz,
 
Notons au passage, que les constructeurs de fours à micro-ondes, précisent dans leur notice
 « Mise en garde : ATTENTION RAYONNEMENT DE MICRO-ONDES -
NE PAS S’EXPOSER AU RAYONNEMENT DU GENERATEUR - NE PAS LAISSER LES ENFANTS UTILISER LE FOUR SANS SURVEILLANCE ».
Ces appareils sont blindés et garantis sans fuite s’ils possèdent le logo officiel de fabrication - de plus leur utilisation est en général peu fréquente et de courte durée.

En France, en 2009, en dehors de quelques mesures d’information et d’interdiction dans les écoles, et des études épidémiologiques à long terme, aucune autre solution n’est-elle envisagée, comme celle de réduire l’émission des antennes relais?

Cependant, depuis 2007 Des alertes de scientifiques internationaux, de cancérologues, du parlement européen, de l’Afsset, du Criirem,  de l’OMS et de  nombreuses associations, ont mis en garde contre les dangers des émissions françaises actuelles, beaucoup trop élevées, d’ondes électro-magnétiques par les Antennes relais. (41, 58 et 61 volt/mètre pour le 900, le 1800, et le 2100 Mhertz)
                                        
Pourriez-vous nous communiquer les réponses aux questions détaillées ci-dessus, et agir de façon urgente en application du principe de précaution de la charte environnement, de façon à réduire les émissions de ces antennes à 1 volt/mètre.

D’avance nous vous remercions et vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.



06/08/2011
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